[Arh-Santé #3] La santé au travail, prévenir les risques avec ARH !

[Arh-Santé #3] La santé au travail, prévenir les risques avec ARH !

Les vibrations répétées au travail : comment réduire les risques sur la santé ?

 

Tenir compte des risques vibratoires est indispensable pour mettre en place des mesures de prévention et être en accord avec la réglementation.

Les effets de vibrations répétées sur la santé peuvent être très invalidants. De plus, un grand nombre de personnes y sont exposées comme dans les secteurs des travaux publics, le transport, la construction…

On distingue deux types de vibrations ; les vibrations transmises au corps entier et celles transmises uniquement à la partie supérieure du corps. Les conséquences sur la santé sont diverses et bien souvent peu déclarées car mal connues. On observe des pathologies diverses telles que des troubles au niveau articulaire, osseux ou même sanguin. Des troubles musculosquelettiques concernant le dos et les membres supérieurs du corps sont aussi à déplorer. Au-delà des douleurs que ces troubles induisent, ils peuvent aussi contribuer à des faiblesses musculaires, qui elles, peuvent conduire à l’échappement d’outil, par exemple, et provoquer des accidents du travail.

Plusieurs organismes et outils existent pour prévenir ces risques.

L’INRS a développé un outil qui permet aux dirigeants d’entreprises d’obtenir une estimation des risques liés aux vibrations. Il s’agit d’une application nommée « Outil simplifié d’évaluation des expositions aux vibrations » (Osev). Par ailleurs, les entreprises peuvent aussi faire appellent aux centres de mesures physiques des Carsat et de la Cramif ainsi que les services de prévention et de santé au travail.

Une fois les risques évalués avec l’aide d’outil et ou, de services spécialisés, plusieurs choses peuvent être mise en place pour les prévenir, en voici quelques exemples :

  • Le choix et réglage d’un siège en fonction du poids de l’utilisateur.
  • L’installation de quais automatisés comme système de chargement automatique de camions.
  • Le réglage et la vérification de l’état du matériel (contrôle du système antivibratoire, durée d’utilisation…)
  • La formation des collaborateurs aux risques professionnels afin qu’ils adoptent les bons réflexes pour se protéger de ces risques.

À noter aussi, que les constructeurs ont une obligation d’information concernant le niveau d’émission vibratoire.

L’innovation au service de l’amélioration des conditions de travail est aussi un moyen qui peut être mis en œuvre. Certaines sociétés proposent des exosquelettes faciles à enfiler et n’entravant pas les mouvements pour apporter un soutien aux salariés.